LES MOTS DEVIENNENT JUSTES, LES ACTES PAS ENCORE, par François Leclerc

Billet invité.

En reconnaissant être confrontés à un exode de réfugiés, les dirigeants européens ont fini par trouver les mots justes qu’ils évitaient de prononcer. En annonçant qu’il va se poursuivre des années, sa vraie dimension a été reconnue par l’ONU et Donald Tusk, le président du Conseil européen. Des pays se vident de leur population pour cause de guerre sans fin, de dictature dans le cas de l’Érythrée.

RÉFUGIES : TOUT RESTE A FAIRE ! par François Leclerc

Billet invité.

De premières offres gouvernementales d’accueil de réfugiés succèdent au long silence qu’Angela Merkel avait rompu de sa seule autorité en dérogeant aux accords de Schengen pour les accueillir. Les dirigeants européens les calquent sur la proposition de la Commission qui sera officialisée mercredi, mais qui devra être ensuite formellement adoptée. L’asile devrait être accordé à 160.000 d’entre eux au total, à condition que la répartition proposée soit entérinée, ainsi qu’une clause financière dérogatoire destinée aux récalcitrants qui semble être toujours d’actualité. Si plus se présentent dans le cours de deux années qu’elle entend couvrir, comme très vraisemblable, il … Lire la suite

L'HUMANITÉ QUI LEUR FAIT DÉFAUT, par François Leclerc

Billet invité.

Devant le spectacle offert par « la marche de l’espoir » de plus d’un millier de réfugiés, le verrou mis en place par le gouvernement hongrois a sauté, la situation devenant intenable pour lui. Derrière un drapeau de l’Europe et brandissant des portraits d’Angela Merkel, ceux-ci avaient entamé hier en famille une longue marche de 175 kilomètres, quelques uns en chaise roulante, pour rejoindre la frontière au départ de Budapest où ils étaient bloqués, mais 123 bus affrétés par le gouvernement hongrois les y ont finalement conduits.